Eveil Nomade

Premiers tours de roues en Russie

Sortie d’Irkoust :

Pour sortir d’Irkoutsk, nous choisissons de prendre un train histoire de zapper une zone montagneuse et de rejoindre directement le lac Baïkal. La montée dans le train nous inquiète : nous n’aurons que 2 min pour charger notre montagne de sacoches et les vélos, alors que la porte du wagon s’ouvre un bon mètre au dessus de la voie ! Mais à l’arrivée du train les passagers organisent spontanément une chaîne pour nous aider et tout rentre à temps ! Après ce coup de speed nous avons tout le temps de souffler et d’admirer le paysage : ce train va mettre plus de 4 h pour faire une centaine de kilomètres… Nous sommes les derniers passagers et arrivons en pleine nuit sur un minuscule quai vaguement éclairé. On arnache tous nos IMG_0867bagages, les enfants sont ravis de rouler avec les frontales. Nous nous arrêtons dès que possible dans un coin de forêt au pied de la route : notre premier bivouac du voyage !

 

 

 

Enfin du vélo ! De Baikalck à Oulan Oude :

Nous partons sous le soleil, qui ne nous quittera plus jusqu’à Oulan Oude. Cet itinéraire contourne le lac Baikal par le sud et s’avère vraiment facile pour un début. Il y a peu de dénivelée (quelques montagnes « Russes » à 8 %  de temps en temps quand même), la route est bonne, la circulation importante mais les conducteurs sont vraiment respectueux et nous encouragent à coups de klaxon !

Tiago s’en sort très bien avec ses grosses sacoches, il est très fier de son autonomie. Il prend vite un bon rythme : nous pédalons 45 km par jour en moyenne. Il est cependant très irrégulier et adore nous larguer dans les montées…Quand à Lilou elle a vite pris ses aises et l’habitude d’écouter sa petite radio (Harry Potter) en regardant défiler le paysage. Seul incident : Tiago a voulu traverser un passage à gué malgré notre interdiction et s’est fait entrainer par le courant bien que la rivière soit peu profonde. Il n’a pas pu retenir son vélo qu’Eric à réussi à repêcher… Plus de peur que de mal, mais un mauvais départ pour ce jour là et une gourde de perdue…

IMG_0996Nous trouvons chaque soir de très beaux coins de bivouac sans difficulté. Il faut dire que tous les points d’eau (rivières ou lac) ont été aménagés confortablement par les pêcheurs (mais sont souvent jonchés de déchets…). Nous traversons très régulièrement des rivières et n’avons pas besoin de stocker de l’eau. Mais en se rapprochant d’Oulan Oude, les rivières se font beaucoup moins fréquentes et nous devons nous réorganiser (nous longeons le fleuve de Selenga mais il est très pollué et nous n’osons pas filtrer son eau…).

Les trains rythment nos journées (et les nuits d’Eric), la route ne s’éloignant jamais beaucoup de la voie de chemin de fer. Certains nous ont même lancé des coups de sifflets en guise de IMG_0975salutation ! Quand au lac Baikal, la route n’est jamais vraiment à côté, mais nous le rejoignons pour nos pauses à midi et ferons plusieurs bivouacs superbes à côté. On pourrait se croire à la mer, il y a même de belles vagues le premier jour. Nous ne nous y baignons pas toutefois, Eric et Tiago essaieront bien mais s’arrêteront glacés et penauds dans 15 cm d’eau !

Côté dépaysement, la végétation étant très proche de chez nous, nous n’avons pas l’impression d’être à des milliers de kilomètres de la France…Mais il y a régulièrement de petits IMG_0953villages indéniablement « Russe » avec ces petites maisons de bois colorées, plus ou moins biscornues et toujours entourées d’un bout de jardin. l’image typique que l’on a dans les histoires de baba yaga… Et les contact avec les Russes sont vraiment sympa bien que nous soyons limités par la langue. L’un d’entre eux nous offrira même des sucreries typiques de la région : une sorte de guimauve entourée de chocolat. Nous croiserons aussi deux cyclos chinois mais là encore la langue nous fait défaut rapidement….

4 reflexions sur “Premiers tours de roues en Russie

  1. Antoinette Marrel CHEVROLAT

    Comme je suis heureuse de découvrir grâce à vous ce lac et ces espaces que j’ai souvent imaginés en regardant les cartes de géographie!
    Je vous trouve très bons de parcourir 45 km par jour.
    Parle-t-on russe dans toutes ces régions?
    Arrivez-vous à déchiffrer le cyrillique?

    votre grand-tante éternellement curieuse…

  2. zélie

    coucou Lilou,la classe et moi ont a fait une sorti vélo c’était super ! À oui j’oubliai de te dire
    que je saie en faire.C’est quoi ton plat préférer là bas ,en Russie? comment ton père a réussi a enlever ton plâtre ? dans 3 semaines je pars en Bretagne, tu n’est pas trop épuisée apres tout ça

    Bisou !

    1. Lesmurins Auteur de l'article

      Bonjour ime pas le mouton. ie, j’éspère que ca bien toi aussi. Tu a oublié mais tu m’avais déja dit que tu savais faire du vélo avant qu’on parte en voyage. Je n’ai pas de plat préférer en Russie, tout est très bon là bas. Et en Mongolie j’aime bien des sortes de patates coupées avec du mouton mais maman n’aime pas le mouton.Mon papa a enlevé mon plâtre avec une pince coupante, petit bout par petit bout. En arrivant en Mongolie c’était très difficile a trouver un hotel, enfin on a trouvé un hotel et ce matin on a toqué a notre porte pour nous dire que la chambre était réservé et maintenant dans une yourte sur un toit.
      J’éspère que ton voyage en Bretagne se passera bien, ici il fait très chaud;
      Bisou
      Lilou

  3. Emilie

    Bonjour,
    C’est bien courageux de prendre le temps de partager ces petits topos avec nous, en plus de vos journées bien remplies.
    Je profite de vos photos pour un petit voyage avec vous par procuration, et c’ est avec plaisir qu’on déchiffre panneaux et enseignes russes, ça démange un peu…
    On vous suit de près 🙂
    Continuez bien,
    Des Bîsous.

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