Eveil Nomade

Arrivés en Inde (par Tiago et Lilou)

 

Tiago : rester éveillé 30 heures !

On a déjeuné, puis les parents sont allés commander un taxi. Quand ce dernier est arrivé, on s’est rendu compte qu’il était très petit, donc papa est allé chercher un autre taxi. Avec les deux, on a réussi à caser les vélos, la charrette et les bagages, puis on a pris la route du terminal 1. Bien entendu ce n’était pas le bon. On a pris un bus qui nous a emmené au terminal 3, on est entrés puis on s’est débarrassés de nos vélos et de tous nos bagages sauf les bagages à main. On s’est trouvé un coin pour manger. Après on a passé une bonne centaine de contrôles avant de monter dans l’avion n°1. On s’est retrouvés écrasés aux sièges pendant le décollage. Après 3 heures de vol on est arrivés à Kuala Lumpur, la ville où on a pris (à 19h) l’avion n°2. Là on a attendu de se faire réécraser sur les sièges, puis on a essayé de dormir jusqu’à New Delhi, la capitale d’Inde. On a récupéré nos vélos et les bagages et on a changé de terminal. Pour ça, on a du marcher un peu. On s’est mis dans la salle d’attente après s’être redébarassés de nos vélos et j’ai essayé de dormir une heure avant d’être réveillé par un torticolis. Là j’ai remarqué des hommes avec des turbans sur la tête. A l’heure de prendre l’avion on a passé un autre contrôle, là il y avait des dames en uniforme avec un foulard qui leur cachait toute la tête sauf le visage. On est montés dans l’avion puis on a vu par la fenêtre des montagnes enneigées et des vallées rocailleuses et escarpées. On est arrivés à l’aéroport de Leh, on a remonté les vélos et on avait très froid, il faisait à peine 15° ! La première montée était assez raide pour arriver à la guesthouse. On a ici une vitre qui prend deux murs entiers, ça me plait bien ! On a posé là nos affaires et on est allé manger. Au menu : des momos (sorte de coulorgiones fourrés au fromage et aux patates) et une soupe de pâtes, des thés à la cannelle et un thé au lait pour moi. Puis on est rentrés : papa, maman et Lilou se sont écroulés sur le lit et moi j’ai joué aux légos.

Lilou :

Nous sommes partis à 8 heures du matin des philippines et nous sommes arrivés à minuit en Inde sachant qu’il y a 2h30 de décalage horaire (pour nous il était 3 heures du matin).

Les deux premiers vol on a rien remarqué, mais au troisième on a vu deux monsieurs qui portaient des turbans. Dans l‘avion, quelques fois on passait dans un nuage, et en plus il y avait des montagnes enneigées qu’on a frôlées. Quand on est arrivés à Leh, on a remarqué qu’il faisait vachement froid, même si après on était en tee shirt à manche courte. La première petite montée nous a défoncé et on s’est dit qu’est ce qu’on va faire dans les cols ? Pour les repas on a mangé des nans (galette de pain), des takli takla (pâtes aux épinards et au fromage), des momos (petits pains fourrés de plusieurs choses), paneer (liquide délicieux et épicé), rôti (autre sorte de pain plat).

 

Une réflexion au sujet de “Arrivés en Inde (par Tiago et Lilou)

  1. la classe des grands

    Bonjour,
    On vous a dit que l’on allait vous écrire plus en détail après le voyage. Et voilà, nous sommes de retour en classe.
    Nous avons fait beaucoup de route. Nous sommes allés près d’Auxerre, dans le département de l’Yonne, dans la région de la Bourgogne-Franche Comté. Nous sommes partis ensemble avec les CM1 et CM2 de l’école d’Ecole. Nous sommes partis à 6h30 de l’école et nous sommes arrivés à 12h à l’abbaye de Fontenay que nous avons visité après un pique-nique dans l’herbe.
    L’abbaye était très très belle, ses jardins, la charpente du toit en coque de bateau renversée et le cloître. Il y avait des scènes de la bible en relief taillé dans la pierre, dans la forge, il y avait un martinet actionné par une roue à eau, aussi un scriptorium, salle où les moines recopiaient à la main les livres, avec de belles enluminures.
    Après la visite, nous avons encore fait 2 heures de route pour arriver au centre de la Métairie. Vers 18h. C’était long ! On était contents de descendre du bus, même si le film des « Visiteurs » nous a bien divertis.
    Nous avons d’ailleurs cherché dans la cheminée du centre, mais il n’y avait pas de passage secret pour passer au Moyen-âge et aux oubliettes, comme dans le film…
    Le lieu était magnifique . Les chambres confortables, les bâtiments très soignés, 2 bâtiments pour les garçons, un pour les filles, de la pelouse à perte de vue, au fond une mare et une forêt. Dans la mare, les grenouilles chantaient tous les soirs.
    Les propriétaires du centre, Véronique et Philippe, se sont présentés avant le repas du soir.
    Le lendemain, nous avons visité tout le centre et nous avons fait un rallye pour connaître le village de Mézille, un petit bourg médiéval avec un très beau jardin public, un lavoir, un monument aux morts, une église avec peintures murales aux ocres, un cadran solaire et des vitraux lumineux.
    Le soir, nous avons fait une veillée autour du feu. Anne Généreau nous a fait nous asseoir dans le cercle magique, elle nous a expliqué comment allumer un feu, Jean-Marie était le maître du feu, nous avons vu un magnifique coucher du soleil, puis la nuit tombait, au retour, nous avons vu la grande ourse sur le chemin, éclairé par des bougies. Mais avant de partir, nous avons chanté : Jean Petit qui danse, J’entends le loup, le renard et la belette,…
    Le mardi était le grand jour : nous sommes allés à Guédelon ! Zélie nous a chanté une chanson inventée exprès par son papa et Anne pour l’occasion.
    Le chantier médiéval de Guédelon est un pari fou. Depuis une vingtaine d’année des passionnés construisent un château fort avec les techniques du 13e siècle en prenant les matériaux que leur offre la nature. Les pierres, le bois, les plantes, l’eau, tout ! Nous avons pu rencontrer les oeuvriers de différents métiers : forgerons, tailleurs de pierre, charpentiers, carriers, tuiliers, cordiers, teinturiers, meuniers…
    Nous avons passé notre diplôme de charpentiers en assemblant une charpente de toit et une voûte.
    Le château n’est pas encore fini, mais bien avancé. Il est immense et splendide, avec une tour maîtresse de 30m de haut, un pont dormant, des douves sèches, la tour de la chapelle, le logis seigneurial. Il y a aussi un jardin médiéval et un moulin hydraulique que certains ont eu la chance de voir fonctionner.
    Dans les toilettes des garçons (« cochons »), il y avait une pancarte drôle : « Le recrutement de nos futurs archers commence ici : visez juste… ! ». Nous allons en afficher une pareille à l’école.
    Il y avait trop de choses à voir pour une journée, mais nous avons été bien fatigués et la journée n’était pas finie.
    Le repas médiéval nous attendait au centre avec une salle bien décorée et des costumes à enfiler. Les paysans, les gueux, devaient servir les seigneurs. Mais avant, tous les damoiselles et damoiseaux devaient défiler pour une révérence devant le roi Lucas (qui fêtait son anniversaire) et la reine Manon, on festoyait pour leurs épousailles. Et ils eurent plein d’enfants et vécurent heureux…
    Les jours suivants, nous avons fait des ateliers sur le centre : la laine, l’enluminure et l’héraldique, puis un jeu de piste avec des épreuves pour être adoubés comme chevaliers. Manon n’a pas voulu participer à ces épreuves, elle a préféré faire un petit tour à l’hôpital d’Auxerre, heureusement elle est vite revenue, rétablie.
    Nous préparons un numéro spécial de la Gazette pour expliquer les ateliers et toutes les activités en détail et vous l’enverrons bientôt.
    Nous avons fait une boom pour la dernière soirée, avec Albéric comme DJ, notre chauffeur de bus. Lilou se rappelle peut-être, le même chauffeur que pour la classe de mer. Nous avons dansé comme des dingues, sauf ceux qui ne voulaient pas danser du tout.
    Au retour, dans le car nous avons refait une mini-boom en dansant assis…
    La classe d’Ecole était très gentille, nous nous sommes bien entendus et sommes contents d’avoir fait connaissance. Nous nous retrouverons tous au collège.
    Le voyage était trop court, 6 jours cela ne suffit pas disent les uns, heureux de retrouver son chez soi, disent les autres.
    Nous n’avons pas eu le temps de vivre autant de petits malheurs et bonheurs que vous, mais c’était une belle aventure !
    Vous êtes dans quel pays en ce moment ?
    Vous nous manquez toujours beaucoup.
    En attendant de vos nouvelles,
    pédalez bien !
    Les grands d’Arith

    P.S. On voulais vous envoyer des photos, mais cela a du mal à partir. Attendez donc pour cela la Gazette que nous mettrons sur le site des communes. On y travaille.

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