Eveil Nomade

De la Colombie à l’Equateur : toujours des montagnes !

Derniers jours en Colombie : de Pasto à Ipialès :

Nous laissons l’hostal Lucho Libre après une pause bien reposante dans une super ambiance. La sortie de Pasto est absolument horrible : d’importants travaux sur la Panaméricaine génèrent un trafic de camions énorme : nous bouffons des tonnes de gaz d’échappement. A ça, s’ajoutent les zones de trafic alterné : nous n’arrivons pas à traverser la zone dans le délais impartis aux voitures, il y a donc deux cas de figure : soit les préposés s’en moquent et nous voyons les camions arriver en face… on se serre à mort sur le côté mais on se fait frôler de beaucoup trop près ! Où alors ils nous attendent, et là il faut se mettre la pression en pleine montée, on rasque dur ! Les camions laissent de la boue sur la route et avec la pluie c’est une dangereuse patinoire pour les vélos : Lilou chute, Gaëlle aussi pour l’éviter et un autre cycliste sur elle (c’est lui qui s’est fait le plus mal dans l’histoire)… Nous finissons la zone boueuse en poussant les vélos dans la descente. On regrette de ne pas avoir pris de bus là.

Les chose s’arrangent à partir de Pedregal où nous avons fait étape. De là, les vallées offrent de jolis points de vue depuis la route à flanc de falaise, et la pluie se calme nous laissant des bons moments de répit mais il y a toujours pas mal de dénivelée, nous faisons la pause suivante à San Juan. Ipialès n’est plus très loin mais on a déjà 830 mètres dans les pattes. Nous finissons le dernier bout de route jusqu’à Ipiales dans la matinée, toute la route est très urbanisée nous ne regrettons pas de nous être arrêtés la veille. A Ipialès nous allons voir le sanctuaire de Las Lajas un église richement décorée, statues, portes sculptées, croisés d’ogives, vitraux… Bâtie au fond d’une gorge profonde, le fond est directement constitué par la roche de la falaise, un pont bâti en brique permet de traverser la gorge .

En passant nous repérons plusieurs restaurants où sont en train de rôtir des « Cuy » malgré la prononciation française qui fait sourire (des « couilles ») ce sont en fait des rongeur très proches du cochon d’inde, mais c’est une espèce spécifiquement élevée pour la consommation humaine. Ici il sont préparés rôtis, la peau est croquante et la chaire assez ferme, goutteuse sans être très forte. Gaëlle et Tiago font un blocage et refusent de goûter, du coup avec Lilou qui n’a pas plus d’état d’âme que moi, nous nous en partageons un sans regret !

De Pasto à Ipiales il y à 1980 mètres de dénivelé positif pour 80 km

Nous quittons l’hôtel tôt pour passer la frontière au plus vite ; il y a quelques mois, certains y on passé la journée complète et cela ne nous tente pas trop. Nous faisons tout de même un arrêt dans une des rares boulangeries à être ouverte en ce dimanche matin afin de finir intelligemment nos derniers Cop.

A La frontière cela se passe pour le mieux, on ne sait pas si cela tient au dimanche de bonne heure ou si la situation c’est arrangée, mais nous n’avons qu’une personne devant nous à la sortie de Colombie et autant à l’entrée en Équateur, le tout est réglé en une demie heure, ça y est on est partis pour un nouveau pays !

L’itinéraire : Bogotà, Fusagasuga, Neiva, La Plata, Tiara dentro, Popayan El Bordo Pasto (par la nouvelle Panaméricaine) et Ipiales au total il y à 960 Km pour 14870 mètres de dénivelé positif.

 

 

 

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